La récréation est terminée, place aux combats.

La récréation terminée, les 16 meilleures équipes prennent enfin part aux hostilités.

Fini la rigolade, fini de regarder des équipes médiocres s’affronter, bref : fini les matchs Sixers-Lakers d’un goût douteux.

Après 82 matchs éprouvants pour chaque franchise et près de six mois de compétition, voilà que s’annonce le moment tant attendu par tous.

Place à la sueur, au suspense, à l’adrénaline, à la beauté du jeu, bref : Les NBA Playoffs.

Les portes de l’arène s’ouvrent et les lions assoiffés de victoires peuvent prendre place. Après la saison historique des Warriors, Steph Curry et sa bande de guerriers sont prêts à défendre leur titre. Dans le même temps, les San Antonio Spurs ou Oklahoma City sont de parfaits outsiders et auront faim de revanches eux qui ont soit trébuchés au premier tour des Playoffs 2015 pour les Spurs soit pas de Playoffs du tout pour le Thunder.

nba-duseDe l’autre côté, Les Cavaliers n’ont pas vraiment brillé durant la saison mais vu l’allure et la détermination de James en fin de saison, nulle ne doute qu’ils sont prêts à tout pour aller chercher la revanche en finale. Dans leur dos, Toronto et Miami sont solides et font figures d’excellents prétendants à l’Est.

En attendant la montée en puissance de nos stars du ballon orange, quatre spécialistes se sont pliés au jeu des pronostics. Voyons si l’un d’eux a des dons de voyance…ou pas.

Sur nos quatre journalistes fans de NBA, les avis sont partagés pour le futur champion mais une prédiction est unanime…le champion se trouverait à l’ouest. Les Warriors ou les Spurs, c’est du 50/50.

experts_tableAux yeux de tous, King James et ses Cavs n’auraient pas les ressources nécessaires pour aller voler le titre aux Warriors.

Renaud Detrixhe et Benoît Peeters votent pour les Texans. « Je le dis depuis le début de la saison » glisse Benoît. « A cause du record des Warriors (73v-9d, record de l’histoire), on en parle peu mais ils finissent avec 67 victoires » nous dit Renaud.

Du côté de Fred Waseige et Erik Lenoir, c’est plutôt la logique qui serait respectée : la seconde bague d’affilée des Warriors. « Curry est phénoménal. Il a réinventé le mécanisme de shoot, cette façon de dégainer très rapidement, c’est dingue » balance Fred.

Finalement, le seul à s’être mouillé un peu, c’est Erik Lenoir qui voit Indiana aller jusqu’en finale mais avoue aussi « trouver plus logique que Cleveland reprenne sa place de leader si ce n’était pas Indiana ».

A présent, profitons pleinement de ces 2 mois de Playoffs pour s’en mettre plein les yeux et voir si l’un de nos journalistes (ou résistant comme se décrit Renaud Detrixhe) peut passer de la balle à la boule de cristal.

CEDRIC MONTULET